Tuer

Avez-vous déjà chassé pour manger?

L’homme s’est nourri de chasse et de cueillette longtemps avant les céréales et les légumes cultivés. Il a tué pour survivre avant de semer et de récolter. C’était une chasse de survie. L’homme d’aujourd’hui chasse surtout par plaisir. C’est un retour à ses origines de pourvoyeur qui l’habitent encore.

Nous déléguons cette responsabilité de tuer les animaux que nous mangeons à des professionnels de l’abattage, logés et équipés pour faire un travail propre, rapide et… sans souffrance pour les animaux. C’est un long processus qui ne nous est pas donné de voir. Cette activité met mal à l’aise et nous occultons bien volontiers cette partie de la chaîne alimentaire qui nous concerne pourtant.

Les produits bien emballés, sous vide, présentés dans des réfrigérateurs impeccables, nous font oublier l’étape précédente, pour notre confort intellectuel et moral. Cependant, les bouchers travaillent pour nous. Tous ceux qui mangent de la viande pourraient, pendant un instant, remercier mère nature et tous ceux qui ont participé à ce que nous trouvons dans notre assiette.

Le Sacrifice d’Abraham

Toutes les religions de l’antiquité ont pratiqué des sacrifices, surtout d’animaux et de plantes. Un sacrifice est un don, le plus généreux possible, à une divinité, pour s’assurer sa protection ou son aide. Le sacrifice d’humains n’a pas cours dans la religion chrétienne. Il est donc très étonnant de constater que Dieu demande à Abraham de lui sacrifier son premier fils. Abraham a été éprouvé dans ce qu’il avait de plus cher. Cette requête lui a été adressée afin de tester son amour pour Dieu. Suite à sa réponse, un ange a arrêté le bras du père et a substitué une brebis au fils.

Le message que l’on peut tirer de cet épisode est que le Dieu d’amour ne peut tolérer qu’on sacrifie un homme en son nom.

Sculpture sur bois, maître-autel de la chapelle du Séminaire de Saint-Hyacinthe

Le Sacrifice d’Abraham

La boucherie

arc et carquoisLa boucherie est un métier et aussi un art, souvent transmis de père en fils. Pour que les morceaux de viande puissent satisfaire les consommateurs, en passant par les cuisinières qui les préparent de mille et une façon, ils doivent être découpés d’une manière bien précise. La coupe française n’est pas identique à la coupe canadienne pour la simple raison que les recettes et la tradition culinaire en ont décidé ainsi.

Gravure de boucher et de son serviteur, 16e siècle

Boucherie

Plan de boucherie

Couperet et couteau de boucher

CouperetCes deux instruments servent au boucher.

Le premier dont la lame est carrée et courte sert à équarrir les morceaux. Son poids et sa forme permettent de trancher les os comme une hache fend des buches de bois.

CouteauLe deuxième montre une lame plus longue et fine, idéale pour découper des tranches régulières.

Séminaire de Saint-Hyacinthe

Couperet

Fiche technique

Couteau

Fiche technique

Bouton pour aller sur le site de l'ONF