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Pourvoir

D’abord nomade, chasseur et cueilleur, l’Homme s’est sédentarisé en pratiquant l’agriculture. Pourvoir, pose la question de l’origine des aliments que nous mettons dans notre assiette.

Quel parcours suit la graine de la semence jusqu’à sa consommation sous différentes formes et stades de transformation?

L’exploitation de la terre prend de multiples formes, l’exploitation des personnes aussi. Dans notre société moderne, nos vies ne tournent plus autour de la quête de nourriture, d’autres s’en occupent pour nous, ailleurs. L’agriculture, pilier de notre alimentation a évolué et amené à une explosion de sa productivité.

Toute notre nourriture provient de la nature, du règne végétal ou animal.

Nous comprenons le culte que les Indiens vouaient à la Mère Nature, mère nourricière. Notre production massive de viande et de céréales s’éloigne de ce respect. La rentabilisation est passée maître dans ce domaine. La déforestation et l’élevage intensif gagnent sur les forêts si nécessaires à la planète. Cette activité de subsistance s’est transformée en «agrobusiness».

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Les objets contenus dans la base de données de la Société du patrimoine sont multiples, variés et parfois étonnants. Ceux que vous allez découvrir dans cette exposition virtuelle intitulée De la graine à l’assiette ont un rapport direct avec l’alimentation.

Certains de ces objets ont fait un long et mystérieux parcours avant de se retrouver dans les réserves d’une communauté ou d’une institution du diocèse de Saint-Hyacinthe.

Les voyages et les séjours prolongés des missionnaires ont favorisé la curiosité pour ces objets inusités et les échanges. Il n’est donc pas surprenant de retrouver des arcs et des flèches des amérindiens des Montagnes Rocheuses au Séminaire de Saint-Hyacinthe quand nous savons qu’au moins un missionnaire de Saint-Hyacinthe a vécu dans ces régions éloignées. Il n’est pas plus surprenant de trouver des objets venant du Japon chez les religieuses de la Présentation de Marie dès que nous savons qu’elles ont eu des missions dans ce pays.

L’inventaire qu’a réalisé la Société du patrimoine permet d’offrir au grand public ces objets redécouverts grâce à l’inventaire. Sans ce travail, ces objets patrimoniaux seraient encore endormis sous une couche de poussière sur une tablette, oubliés de tous. C’est leur redonner vie que de les montrer même si nous sommes bien éloignés de leur contexte initial.

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